La mission sargasses activée !

Trois experts ont été envoyés par le gouvernement pour « étudier concrètement quel dispositif  peut-être crée pour faire face au phénomène des algues brunes ». Les experts ont jusqu’à mars pour proposer leur rapport. Cette décision de déléguer des experts a été prise par le ministère de l’Ecologie, de l’Agriculture ainsi que la ministre des Outre-mer.

D’une pierre deux coups, ce sont deux missions d’études qui sont arrivées aux Antilles pour trouver des solutions concrètes au problème récurrent des sargasses. Depuis 2011 les algues brunes peinent à trouver leur place au paradis. Enfin ! diront les habitants qui attendent des mesures drastiques pour virer de leurs plages et de leurs vies surtout, ces algues sargasses qui ont carrément pris leur aise et pullulent sur le sable blanc et chaud. Sacrilège pour le littoral antillais voire caribéen tout entier !

Tristan Florenne (inspecteur général de l’administration de la mission sargasse), sait combien les habitants attendaient une prise en main définitive pour résorber ce problème des algues sargasses et tente de justifier ce retard local à en croire ces propos « Depuis Paris, nous ne sommes pas restés inactifs. Car avant de venir ici, nous tenions à observer ce qui se faisait en Bretagne afin de bénéficier de 15 ans d’expérience dans le traitement et le ramassage des algues. » 

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L’etape Bretonne, selon nos sources correspondrait au travail qui a été commencé par la start up : Algopack qui elle a déjà commencé un travail efficace pour rendre les algues une véritable opportunité écologiquement parlant. en effet, l’objectif d’Alopack est de fabriqué du plastique composé 100% d’algues et biodégradable au bout de 12 semaines, contrairement au plastique tiré du pétrole qui disparait au bout de 500 ans ! Une performance qu’il ne faut pas négliger vu les retombées environnementales qu’elle peut apporter.

Si cela peut servir à cette société, un convoi rempli d’algues est prêt à partir pour les livrer en urgence ! Car, ce n’est pas ce qui manque ici !

La mission interministérielle n’est pas venue pour profiter des plages et d’autres extras touristiques du bassin antillais. Elle a seulement 10 jours pour visiter les terrain, faire des déplacements et des rencontres avec les acteurs locaux qui travaillent de leur côtés sur la question.

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La mission est bien consciente de l’enjeu caribéen qui se joue autour  des sargasses. Elle a effectivement rendue une visite de travail à l’ambassade  Saint Lucien afin de connaitre les solutions de ces îles qui sont aussi touchées par ce phénomène. Ce passage dans les contrées anglophones de Sainte Lucie est évidemment utile et va permettre de rallier les forces  pour être plus compétents et prendre le problème à-bras-le-corps face à une telle invasion.

Il est temps d’agir face à cette problématique majeure qui touche l’ensemble de la Caraïbe.

 Selon le magazine d’information (France-Antilles),Du côté des expériences déjà testées et jugées intéressantes, les experts semblent en avoir également glanés.

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