Les sargasses utilisées pour du Compost?

L’heure n’est plus au malaise mais à la recherche d’une solution durable pour vivre avec ce fléau qui sévit depuis trop longtemps. À Saint Martin le groupe Ecosite fait naître dans ses locaux une idée sans doute révolutionnaire…
Depuis plusieurs années, l’Ecosite des Grandes Cayes fabrique du compost à partir de déchets verts, de boues de stations d’épuration ainsi que de vidanges de fosses septiques et de bacs à graisses. Désormais au milieu de ce mélange particulier s’ajoute un apport de 10 % de sargasses. Cette composition de ce mélange organique est pour l’heure la meilleure solution pour résorber l’évasion de sargasses.
 Depuis le début du ramassage des sargasses à Saint Martin, la société à déjà reçu 200 tonnes d’algues brunes dans ces locaux. Grâce aux brigades vertes présentent sur l’île l’opération fut un franc succès pour l’entreprise mais pour le plus grand bien des touristes qui ont vu les plages dégorgées de l’espèce envahissante.
C’est quoi un bon compost?
« Pour un bon compost il faut que le ramassage soit manuel ou mécanique, il est important que les sargasses soient correctement égouttées et séparées du sable avant qu’elles n’atteignent le site des Grandes Cayes. Sur place, les algues continuent à être égouttées à l’air libre pendant un mois, puis elles entament un processus de huit semaines de compostage. Dès janvier, après réception des résultats d’analyses de l’équilibre carbone/azote (C/N), Verde-SXM commercialisera son compost et son mix à base de sargasses ».

Apports sales : 150 euros par tonne
« Le directeur d’exploitation de Verde-SXM est exaspéré et met en garde les usagers : « Pour que le compost soit propre, arrêtez de balancer des plastiques et des bouteilles en verre avec les déchets verts. Dès janvier, on va commencer la chasse. On va taper dans le portefeuille. Tous les apports sales seront facturés 150 euros la tonne. Si tout le monde fait n’importe quoi, on ne va pas y arriver. Donc il va falloir mettre en place le tri à la base. Mieux c’est trié et moins c’est cher ! Je ne peux pas sortir les bouteilles une par une dans le compost, alors que c’est facile de ne pas en mettre. Il faut éduquer les gens. » Jean-Pierre Tey fait allusion en particulier aux entreprises d’entretien d’espaces verts et à leurs employés. »

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